vendredi 12 février 2010

Suivre éveillé et veiller

Demi de temps à mots comptés,
tes pas chassent dans la nuit
le son des sournois
ridicules : ils sourdent dans mon âme.

Ne pars pas ! je t'en prie...
J'ai peur du noir dedans.
Sentiment plus qu'humain,
inconnu, tu m'effraies.
Amour.

J'ai peur du noir dedans,
du noir-
blanc de ses mots, noir en silence-
je ne peux pas parler.

Demi de temps à mots comptés,
tes pas m'attachent dans la nuit
"à genoux dans ce lieu qui l'accueille"
et je reçois ton sourire doux
qu'est le Sien
à travers ma nuit claire.

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