La clarté de la nuit
Jaillit de l'homme en veille
Qui marche pour le monde,
Seul, éveillé pour lui.
Et de l'enfant couché
Au bord de son sommeil :
En s'endormant il prie.
Sur les toits assoupis
Entre deux cheminées
Encore un être vit.,
Il s'adresse à la nuit,
Le crayon à la main,
Les yeux mouillés de suie.
Chaîne invisible de vivants
Bougies, comme des points
Dans l'espace infini,
Ils avancent contre le temps
Et repoussent au loin
La ténèbre qui fuit.